DEVANT L'UTILISATION DES DONNÉES PERSONNELLES PAR LES COMMUNITY MANAGERS DES ENTREPRISES...

D'OÙ CERTAINS PROBLÈMES...VOIRE LE PROJET DU "DROIT À L'OUBLI"

Whales calls me

LA RECHERCHE SUR LES BALEINES A COMMENCÉ AVEC LA GUERRE FROIDE ...

QUAND LES INTÉRÊTS S'EN MÊLENT ...L'HOMME PEUT AUSSI PARVENIR À FAIRE PLUTÔT QU'À DÉFAIRE...

Donc, si vous êtes accrocs à la pomme...exigez l'IPHONE 6 édition K.

 A la version des années 60

s'ajoute celle du 21e siècle

      La seule multinationale ayant réussi à insérer un mouchard dans la distribution libre d'UBUNTU (Le "finder" d'Unity ou "Dash")

Comme l'a décrit Jean Baudrillard, le proccessus de virtualisation du réel se poursuit...mais tout comme Internet participe d'un va-et-vient d'informations, celui-ci se double d'une réalisation du virtuel.

Ainsi comme ce documentaire sur Amazon le décrit, la création du Kindle et de l'auto édition a poussé la firme à créer son propre service d'édition de livres papiers.

Au délà des justes polémiques concernant l'industrie de l'édition et ses acteurs, le problème de l'accès, la diffusion et la variété des supports et des contenus ne s'est-il pas toujours posé ?

Certes, le livre à l'occidentale s'est imposé mais en a-t-il toujours été de même? ...le support et le mode de conservation de la pensée sous forme de "livre"  a bien évolué de puis l'invention de l'écriture (tablettes cunéiformes imprimées dans l'argile humide ou écailles de tortues gravées en Asie). Il fut un temps où l'on écrivait sur de la peau (parchemins), du Papyrus (En Egypte ancienne), les feuilles d'Oles des manuscrits tamouls de l'antiquité qui sont actuellement compilés par l'Ecole Française d'extrême Orient ont véhiculés la poésie tamoule du Sangam, en Amérique latine, outre les pétroglyphe des Arawaks, il eut les Qipus, cordelettes ornées de perles, etc...

Cette matérialité du support interrogée dans les années 60 par le groupe artistique "Supports/surfaces" n'est-elle pas elle même porteuse d'un message que les bits ou qbits  ne sont pas encore à même de propager.

Prenez un incunable, un parchemin ou le papyrus...sa matérialité (sa texture, son parfum) ne nous renvoie--elle pas plus directement à nous même?

Notre "essence"?

Quelle multinationale si puissante soit-elle pourrait rivaliser avec l'artisanat et la Nature...?

Ci-dessus , Manuscrits anciens sur feuilles de lataniers (Ôles) datant de l'antiquité indienne.

Certes la technologie tente de récupérer ces représentations sous formes d'images ou de signaux plus ou moins fidèles à leur modèle...

Mais l'énergie dévolue à cette recherche est-elle vraiment nécessaire? 

En cette période (centenaire de la guerre 14-18) où l'on cherche à faire passer un peu de la mémoire de ceux qui ont vécu la Grande  Guerre,

comment une petite tablette d'une dizaine de centimètres pourrait-elle faire prendre conscience de ce qui s'est passé à cette époque?

La guerre 14-18 envoya de nombreux artisans dans les tranchées qui entre deux assauts s'occupaient en réalisant moults petits artisanats souvent à partir du cuivre ou du laiton des obus

petit artisanat des tranchées

(article de wikipédia)

La matière (le papier), le pigment adjoint au verbe...ne sont-ils pas plus parlant qu'un écran fut-il oled ou foled?

la presse écrite a trouvé une solution...

une appli pour smartphone permettant de savoir où se trouve votre magazine préféré près de chez vous

Victor Hugo affirme dans NOTRE-DAME de PARIS que "Le Moyen-Âge n'a rien écrit qu'il ne l'ait dit en pierre"...

Cette citation renvoie non pas seulement à l'image mais à la représentation tridimentionnelle.

Dans certaines cultures, Egyptienne, dravidienne, la re-présentation joue un rôle dans la compréhension de la vie qui va bien au delà du matériel ou du spirituel...mais un rôle quasi-magique.

Dans les anciennes sculptures de l'Afrique de l'Ouest, les fétiches avaient une fonction sacrée , celle de rendre visible des forces que l'on ne percevait pas forcément  sans une certaine initiation..

En Europe, on parlera de la vouivre, animale certes imaginaire mais permettant la visualisation d'un concept et d'une force bien réels (le champs magnétique, les forces télluriques) que certains animaux eux perçoivent sans effort grace notamment à leur instinct.

Effectivement, le travail d'approche pour rendre la matérialité des livres est essentielle pour faire découvrir ces trésors au plus grand nombre..

mais comme l'a élégamment suggéré ce film  d'animation,

il y a un rapport de l'ordre du symbolique en le signifier et le signifiant.

Dans son ouvrage "LE NOM DE LA ROSE", Umberto Ecco qui cosignat l'adaptation de son roman au cinéma a tenté de révéler à une large audience le travail qui opére entre le monde de la penser (<lat.pensare: tenir à bout de bras) et celui des idées (<grec.ancien: idéi, forme)...

 Comme le montre ce court extrait du film de Jean Jacques Annaud,

la Connaissance a toujours attisé les convoitises et succité des controverses voire des conflits.

La technoscience mettra-t-elle un terme à cette controverse?

L'encre numérique se veut une réponse mais si certains s'enthousiasment... rien n'est moins sûr.

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 Gageons que le livre papier sous quelque forme qu'il soit et les métiers de l'édition ont encore de beaux jours devant eux.

Voire l'article en cliquant ICI

pour le reste, on en est encore aux effets spéciaux à la Harry Potter

 
Effet Journal Harry potter par marsala-dinozzo